Qui est à la tête de la coopérative? Des membres, des voix de l’équipe support, des organisations partenaires. C’est le conseil d’administration en mouvement perpétuel: six réunions depuis le mois de mai, cinq remplacements de sièges, une quinzaine de sujets stratégiques sur la table. Le « C.A. » de Smart se creuse les méninges, équilibre ses débats, et prend toutes les décisions utiles.
Dès le début de l’été 2025 il y avait quelques départs à marquer de nos remerciements pour le travail accompli ensemble. Bien sûr Isabelle Azaïs, Pierre D’Haenens, Françoise Kemajou, et Hugo Vandendriessche, qui terminaient leurs mandats bénévoles après d’innombrables réunions et une foule de sujets abordés en presque dix ans. Mais aussi Marie-Françoise Wirix dont la disparition a marqué ces quelques mois d’une tristesse sincère.
Élues et élus du 17 juin
Tout cela annonçait l’arrivée de nouveaux visages suite aux votes des membres-sociétaires de SmartCoop à l’assemblée générale du 17 juin dernier: Lyne Brenac, Eline Van Audenaerde, notre partenaire Urbike représenté par Renaud Sarrazin, et Yan Pierre Le Luyer qui a été réélu pour un second mandat. Il leur faudra une énergie débordante car les décisions à prendre ne manquent pas.
Mille sujets sur la table
Depuis ces changements de personnes, le conseil d’administration n’a cessé de se réunir pour aborder tous les dossiers en cours:
- l’élaboration de la stratégie de Smart à l’horizon 2030, on en parle ci-dessous
- l’évolution de l’offre de services pour toujours mieux répondre aux besoins des membres
- la mise en pause de l’intégration de nouveaux métiers du secteur de la construction dans la coopérative
- un état des lieux des actions menées par l’équipe en charge d’animer la vie coopérative et des chantiers menés sur la mise en réseau, l’accompagnement et la coopération économique ainsi que sur les conditions de travail et les protections sociales
- le lancement d’un comité d’appui au conseil d’administration, composé d’ancien·nes mandataires, pour assister le CA et l’administration déléguée dans les choix stratégiques long terme et garantir le lien avec l’histoire de Smart.
- la poursuite de la structuration juridique de Smart, avec la fusion entre la société Ubik (une des structures de naissance de Smart) et la coopérative SmartCoop
- la révision du package salarial de l’équipe support pour plus d’attractivité sur le marché de l’emploi
- le lancement de la démarche de renouvellement de l’administration déléguée en charge de la gestion journalière de Smart
- la situation de Smart Autriche et l’appui que lui apporte Smart Belgique
- la sortie du projet de LaVallée (en savoir plus sur l’accord conclu cet été)
- le positionnement de Smart dans le cadre de la manifestation nationale du 14 octobre.
Penser le futur, préparer, anticiper
Et maintenant? Les questions déferlent, les priorités tambourinent à la porte, et pour discuter de Smart à l’horizon 2030 le conseil entier est parti en séminaire le 3 septembre. Il leur fallait d’abord réaliser un diagnostic de la situation actuelle selon trois thématiques: économique, services et usages, et cadre réglementaire.
Pour ne pas perdre le rythme et le fil des idées, le conseil a d’ailleurs encore été convoqué le 9 septembre pour une réunion au format mensuel plus classique. Parmi d’autres sujets, le travail a pu avancer sur l’intégration légalement obligatoire de Peppol dès 2026 pour nos factures entre entreprises. Le “Pan-European Public Procurement Online” est un réseau international sécurisé permettant notamment le transfert de factures électroniques.
Les décisions s’enchaînent. Imaginez que ces 16 personnes ont également leurs projets et leurs métiers à exercer: le CA c’est un énorme investissement supplémentaire et bénévole de chacune et chacun. Bosser pour la communauté, bosser pour permettre aux autres de bosser. C’est le résumé de tout ceci, au conseil d’administration, été ou pas, ça travaille dur et sans répit.
Et un rappel à marteler pour terminer: les candidatures au conseil d’administration sont ouvertes toute l’année.