Pourquoi partager une entreprise? Des membres Smart racontent à la Ministre Morreale

Témoignages

Ce vendredi 9 juin, Christie Morreale, Ministre wallonne de l’Économie sociale, est venue à la rencontre de membres de la coopérative Smart dans notre bureau de Liège.

L’invitation avait pour objectif d’illustrer notre modèle coopératif d’entreprise partagée à travers l’expérience de membres aux profils très différents.
Quels sont leurs parcours professionnels? Pourquoi font-ils le choix de l’entreprise partagée plutôt que de créer leur propre entreprise ou de travailler sous statut d’indépendant·e? Quels avantages et limites voient-ielles au modèle Smart?

  • Liliane Fanello, journaliste, copywriter et maman solo a expliqué que Smart lui permettait de ne plus vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête (sic) puisqu’elle peut cumuler son activité professionnelle avec des allocations de chômage pendant les périodes creuses. «Smart, c’est aussi une solution innovante pour les personnes qui ne rentrent pas dans les cases» a-t-elle souligné.
  • Dominique Gelon, formatrice en bien-être animal, s’est reconvertie sur le tard. Elle a témoigné de la difficulté de retrouver un poste de salariée dans une «entreprise classique» et en a profité pour faire de sa passion son métier. Aujourd’hui, elle ne quitterait Smart «pour rien au monde».
  • Christophe Henry, sculpteur upcycle, a mis en avant la diminution de la charge mentale que permettait le modèle Smart et la proximité humaine dans la relation membre-conseiller·e. Fervent défenseur de la coopérative, il insiste aussi: «Je suis content que le fruit de mon travail puisse en aider d’autres à se lancer».

La Ministre a reconnu que «le concept d’entreprise partagée est un modèle qui mérite toute notre attention (car) Smart permet à des entrepreneurs et entrepreneuses de lancer leur activité, de la développer avec une forme accrue de sécurité dans un cadre d’échanges, de savoir-faire et d’expériences».

À Maxime Dechesne et Anne-laure Desgris, co-administrateur·ices délégué·es de Smart, de souligner: «Au vu des crises successives et des limites sociales et climatiques auxquelles se heurte le modèle capitaliste, nous pensons que le modèle d’entreprise partagée instituée en coopérative tel qu’incarné par Smart mérite d’être davantage connu des citoyen·nes et des pouvoirs publics. La faillite individuelle est par exemple impossible au sein d’un modèle comme le nôtre. C’est de l’économie au service de l’humain et jamais l’inverse».

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