La coopération, un geste politique

Opinions

Qu’est-ce qui pousse les humains à s’associer avec d’autres ? Cette question nous invite à réfléchir à la coopération dans une perspective plus large que celle de l’entreprise partagée. Elle est à l’origine d’une série de trois analyses que nous avons publiées fin 2020, dans le cadre de notre activité d’éducation permanente, sous le titre générique de Société versus dissociété.

La première analyse, Les grandes formations communes de l’histoire, revient aux origines de l’humanité et parcourt l’histoire pour rappeler ce qu’implique s’associer, faire société. L’être humain est d’abord un « être avec », nous enseigne la philosophie, un animal social. Cet élan associatif se concrétise dans différentes formes politiques à travers les siècles.

La deuxième analyse, Les impasses et les pressions du présent, s’appuie sur la pensée de Jean-Paul Sartre pour tenter de comprendre comment s’opère le changement quand des individus, unis les uns aux autres en tant que simples composantes d’une série, deviennent les membres d’une communauté qui s’institue autour d’un projet commun ou en réponse à un péril commun, pour amener un changement social.

Dans la troisième partie, intitulée L’inscription des processus collectifs dans l’avenir, on se demande comment refaire société dans un monde sous emprise néolibérale voué à la pulvérisation sociale. Les dynamiques associativistes et coopérativistes des débuts du mouvement ouvrier et de la Commune de Paris constituent de précieuses sources d’inspiration avec lesquelles il nous faut renouer.

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