Cette rubrique vous présente désormais les nouvelles acquisitions du centre de documentation de Smart, situé dans nos bureaux à Bruxelles.
Vient de paraître: Ruses de riches , le dernier livre de Jean-François Draperi, qui se demande ‘Pourquoi les riches veulent maintenant aider les pauvres et sauver le monde’. La réponse est édifiante : c’est pour pouvoir s’enrichir toujours davantage !
« Sous couvert d’actions sympathiques telles que le business social, le capitalisme humaniste ou la finance solidaire, l’auteur décrypte les multiples stratagèmes auxquels les riches recourent pour s’accaparer l’argent des pauvres, des classes moyennes, des mutuelles et de l’Etat. Il dénonce ainsi la face cachée de l’entrepreneuriat social ».
Jean-François Draperi dirige le Centre d’économie sociale (CESTES) du CNAM, à Paris. Maitre de conférences en sociologie, il est également rédacteur en chef de la Revue internationale de l’économie sociale (RECMA).
Que nous dit la 4e de couverture ?
Entre 5 000 et 13 000 milliards de dollars par an : bienvenue dans le monde très cynique du business social… Le business social ? C’est nouveau, ça vient des États-Unis, et ce n’est pas très social. Une date ? Depuis l’an 2000. Un objectif ? Appliquer les méthodes du capitalisme financier aux activités sociales. Des moyens ? Les grandes fondations, les start-ups sociales, la théorie dite BOP, et l’art de détourner le sens des mots qui ont un sens (émancipation, environnement, écosystème, coopération, intérêt général). Un risque ? La mort du lien social. Une conséquence ? L’augmentation de la fortune des plus riches et l’accroissement des inégalités.
Partant d’une vraie question : pourquoi ceux qui ont le plus contribué à casser l’économie réelle sont-ils ceux qui, quelques années après, prétendent résoudre la question sociale ?, ce livre ne critique évidemment pas la sincérité des projets des start-ups sociales, mais il nous alerte sur l’un des nouveaux visages du capitalisme pour que nous ne participions pas involontairement à une idéologie que nous réprouvons profondément. Exemples à l’appui, il rappelle qu’il existe depuis longtemps des alternatives efficaces, fondées sur un autre modèle que les riches combattent. Et si l’on osait se passer des riches ?
Le livre sera à la disposition des visiteurs du bureau de Smart à Bruxelles dès la réouverture du lieu.